Signature d'un protocole d'entente entre l'UA et BMW Group | Université Antonine | UA

  • Signature d'un protocole d'entente entre l'UA et BMW Group

    18 avril 2018

    Sous le patronage et en présence de S.E.M. Cesar Abi Khalil, ministre de l’Énergie et des Eaux, le laboratoire de recherche TICKET et la Faculté d’ingénierie à l’Université Antonine ont signé un protocole d’entente avec BMW Group, le mercredi 18 avril 2018, au campus de Hadat-Baabda.

    La cérémonie de signature s’est tenue en présence de S.E.M. Abi Khalil, P. Michel Jalakh, Recteur de l’UA, Dr Dirk Dreher, Vice-président et Directeur de l’organisation logistique à BMW Group, à la tête d’une délégation, P. Toufic Maatouk, Secrétaire général de l’UA, S.E.M. Demianos Kattar, ancien ministre de l’Économie et du Commerce et membre du Conseil des fiduciaires de l’UA, ainsi que des professionnels du domaine de l’ingénierie, des académiciens et étudiants. Il convient de noter que ce protocole d’entente est l'aboutissement d'une relation fructueuse entre l’UA et BMW Group qui a débuté depuis trois ans.

    La signature du protocole d’entente a eu lieu lors du panel intitulé “Innovation-Driven Economy” modéré par Dr Georges Chalhoub, et regroupant Dr Dirk Dreher, S.E.M. Demianos Kattar et Mr Pierre Kanaan, Directeur exécutif du Département juridique à la Banque du Liban.

    À cette occasion, un documentaire sur la collaboration entre le laboratoire de recherche TICKET et BMW Group a été projeté durant la séance inaugurale et au cours duquel Dr Chady Abou Jaoudé, Doyen de la Faculté d'ingénierie et Dr Bechara Al Bouna, Directeur du laboratoire ont respectivement évoqué la relation entre les deux institutions.

    Dans son allocution, le P. Michel Jalakh a affirmé qu’une des missions de l’Université est la promotion de la recherche contextualisée. « Cela implique les priorités de recherche et sujets relatifs aux sociétés du Moyen-Orient. En revanche, lorsqu'il s'agit de problèmes liés à la technologie et à l'ingénierie, toutes les frontières géographiques s'effondrent et le monde entier devient notre contexte, sans quoi nous n'aurions pas de partenariats de recherche internationaux à l’instar de notre collaboration avec BMW ».

    Et d’ajouter : « Nous nous retrouvons aujourd'hui pour discuter d'un nouveau paradigme économique où l'innovation est le principal moteur de la croissance. C'est en effet une opportunité très précieuse pour des pays comme le nôtre où notre capital humain est notre richesse principale. À mon avis, investir dans l'innovation et compter sur les talents de nos jeunes chercheurs exceptionnels, constituent la vois idéale vers la prospérité économique et le développement social. »

    De son côté, le VP de BMW Group a indiqué que « nous vivons dans un monde qui connaît une évolution rapide. Des questions telles que les big data, la préservation de la vie privée, la conduite autonome ou XXXX revêtent aujourd’hui une importance croissante. Pour suivre le rythme de ces technologies, une société comme BMW Group se doit de nouer des partenariats à l’image de celui-ci. Dans le cadre de notre partenariat avec l’UA, nos ambitions sont, entre autres : d’apporter notre soutien à la technologie, de transformer nos convictions en actes et de continuer au progrès ».

    Pour sa part, le ministre Abi Khalil, a indiqué que « l'économie du savoir est un système de consommation et de production basé sur le capital intellectuel. En effet, les organisations et les individus acquièrent, créent, diffusent et utilisent leurs connaissances de manière plus efficace pour un développement social maximal. »

    Il a également affirmé qu’en 2013, le Liban a lancé, à travers sa Banque centrale, le premier ensemble de fonds visant à financer des start-up innovantes, construisant ainsi les bases d'un nouveau secteur économique qui se base sur le savoir. « C'est la raison pour laquelle ce secteur a considérablement évolué au Liban, attirant ainsi un grand nombre de diplômés universitaires et de jeunes entrepreneurs. » (…) Il a enfin souligné que la croissance économique et la création d'emplois au Liban devraient être basées sur l'innovation, la technologie et la connaissance.