L’UA célèbre son 25e anniversaire | Université Antonine | UA

  • L’UA célèbre son 25e anniversaire

    15 mai 2021

    Déclaration émise par le Recteur : « En temps de crise, notre choix est fait d’œuvrer toujours avec obstination et de réaffirmer notre solidarité en laquelle réside notre force. »

    À l’invitation du Recteur, le Révérend Père Michel Jalakh, l’Université Antonine (UA) a célébré, le 15 mai 2021, son 25e anniversaire, lequel coïncide avec la fête de sa sainte patronne Notre-Dame des Semences. À cette occasion, une messe festive présidée par le Supérieur Général de l’Ordre Antonin, le Père Abbé Maroun Abou Jaoudé, et à laquelle ont assisté le Père Jalakh et d’autres moines Antonins, s’est tenue dans la chapelle Notre-Dame des Semences, au campus de Hadat-Baabda, et a été diffusée en direct sur les réseaux sociaux.

    Dans son homélie, l’Abbé Abou Jaoudé a souligné que l’UA est parvenue à incarner fidèlement la spiritualité mariale au niveau de sa direction, de ses initiatives et de son engagement, et qu’elle a aussi pris la responsabilité de semer les graines d’espérance dans le cœur de ses étudiants et de les y faire fleurir, nonobstant le fait qu’une telle mission fondatrice soit colossale dans un pays comme le nôtre. En outre, l’Abbé a attiré l’attention sur le fait que l’UA a consacré 25 ans de dévouement et de loyaux services qui l’ont conduite à bâtir le noyau de la société et d’en former des dirigeants munis des armes de l’esprit, toujours prêts à secourir le Liban, et ayant le cœur empli de la spiritualité antonine, laquelle insuffle l’espérance dans un pays où seuls ceux qui demeurent continuellement dans la présence de Dieu peuvent jouir de la paix.

    Après la messe, le Père Jalakh, quant à lui, a fait observer que le 25e anniversaire de l’UA s’inscrit dans une atmosphère de pénurie en tous genres, au point de manquer la joie et le bonheur. Et le Recteur de poursuivre en disant : « Que cette fête soit aujourd’hui pour nous l’occasion de réfléchir à notre situation actuelle, et de découvrir ce que nous pouvons, et surtout ce que nous devons faire, pour assumer nos responsabilités face à la crise ». Le Père Jalakh a aussi incité la communauté à engager des efforts devant être à la hauteur de cette crise qu’il qualifie de profonde, de globale et d’historique, et en a appellé à entreprendre une réconciliation fondée sur la vérité, la justice, le respect des autres dans leurs différences, et enfin sur le pardon et l’amour, surtout après l’écoulement d’une période de 30 ans depuis la fin de notre guerre insensée.

    Le Père Jalakh a été fier de jeter un regard en arrière sur le chemin qu’avait tracé l’UA et qui lui a permis de compter parmi les meilleures universités libanaises. À vrai dire, elle a non seulement obtenu l’accréditation par l’Agence suisse pour l’accréditation et l’assurance qualité (AAQ), mais aussi sa Faculté de musique et de musicologie (FMM) a pu devenir la première unité académique au monde arabe à être accréditée, vu que ses programmes de musique et musicologie ont reçu l’accréditation officielle de l’agence Music Quality Enhancement (MusiQue), sans oublier que son Département de physiothérapie a de même été accrédité par la Confédération mondiale pour la physiothérapie (WCPT). Le Recteur a poursuivi son discours, en certifiant que l’Université a pu changer la donne sur la perception de l’éducation sportive et des sciences du sport au Liban et est devenue pionnière en matières d’éducation, de recherche, de service communautaire et de développement humain intégral. Il a par la suite ajouté : « Nous sommes navrés de constater que l’UA n’ait pu trouver les ressources, le soutien et les possibilités ouvertes pour la mise en œuvre de son ambition et de son innovation. » Le Père Jalakh a conclu sur une note positive : « Bien que la nuit soit sombre, nous resterons éveillés et garderons nos lampes allumées. Non seulement le succès est notre destin, mais aussi il ne doit sous aucun prétexte être entravé, attestant du fait que la volonté, la solidarité et l’obstination sont précisément ce dont nous avons besoin. C’est ainsi que nous définissions notre histoire, notre présent et notre avenir. »