Cette formation répond au besoin croissant de la société libanaise, qui est inhérent aux métiers liés à la musique. Il est avant tout question du secteur libanais de l’éducation scolaire qui a besoin d’engager (sur les quinze années à venir) un grand nombre d’éducateurs spécialisés dans l’enseignement de la musique, en raison de la mise en place de la loi rendant obligatoire l’enseignement de la musique au cycle primaire et du manque d’éducateurs diplômés (titulaires de licences universitaires musicales) à cet effet. Il est également question de musicothérapie, secteur de soins adjuvant en neurologie et psychiatrie, avec recours à l’écoute et à la pratique de la musique, le métier de musicothérapeute étant en phase d’éclosion fort prometteuse au Liban. Il est enfin question des professionnels du son musical et des experts dans l’intégration de la musique et son traitement dans les médias (y inclus la presse), de chercheurs qualifiés dans le domaine musicologique et de musiciens professionnels de haut niveau (traditions musicales de l’Orient, musique baroque), dotés d’un bagage musicologique universitaire.
Les diplômés de cette formation sont appelés à devenir des experts musicaux, surtout des éducateurs musicaux, des musicothérapeutes, des professionnels du son musical, ou des musiciens professionnels cultivés et de haute volée, notamment, dans les traditions de l’Orient et les musiques anciennes européennes et méditerranéennes. Ils sont supposés exercer ces métiers dans des écoles du secteur public ou du secteur privé, voire dans des écoles techniques et des écoles de musique, dans des centres de soins (musicothérapie), dans des sociétés de production culturelle et/ou médiatique ou dans des cadres de performance musicale professionnelle.
Les formations de deuxième cycle (master) permettent de développer et d’approfondir les compétences musicales, musicologiques générales et celles propres à chacune des six concentrations, tout en introduisant un important composant d’initiation à la recherche scientifique. Tout en constituant un diplôme professionnalisant de haute volée à part entière, le DEA ouvre la voie également à l’inscription doctorale. La FMM propose à ses meilleurs diplômés de profiter des accords de codirection doctorale avec Sorbonne Université et l’Institut de Recherche en Musicologie, et ce, tout en restant rattachés au Centre de Recherche sur les Traditions Musicales de la FMM.
Ces métiers liés à la musique supposent l’articulation de plusieurs types de compétences complémentaires. Certaines de ces compétences sont générales :
1. compétences musicales pratiques et théoriques de base, en musiques du Levant et d’Europe ;
2. compétences de recherche scientifique, inhérentes à la musicologie et aux disciplines apparentées des concentrations visées.
D’autres sont spécifiques :
3. compétences pédagogiques (MT_MM_SEM) ;
4. compétences de soins (MT_MM_MTP).
5. compétences technologiques (MT_MM_MTM) ;
6. compétences musicales orientales de pointe (MT_MM_MSA) ;
7. compétences musicales occidentales de pointe (MT_MM_MSE), plus particulièrement en musique baroque (sous-concentration MB).