Conformément à la longue tradition de l’Université Antonine (UA) au début de chaque année académique, les doyens, les directeurs, les chefs de départements, les membres du corps professoral, le personnel administratif et les étudiants se sont réunis le mercredi 28 septembre 2022 à 11 h 30 à l’église Notre-Dame des Semences sur le Campus principal de Hadat–Baabda, pour célébrer la messe d’inauguration et solliciter l’assistance divine pour relever les nouveaux défis qui se présentent en ces temps de difficultés. L’objectif était d’encourager le peuple de Dieu à rester ancré dans la prière, à assumer sa mission éthique, à se mettre au service les uns des autres et à grandir ensemble.
Le Recteur, P. Michel Jalakh, a présidé la Divine Liturgie, accompagné du P. Jean Al Alam, Vice-recteur au développement humain intégral, et du P. Fadi Taouk, Directeur de l’École de musique antonine. La lecture de l’Évangile a permis de comprendre l’importance du respect des enseignements de Dieu pour affronter les tempêtes qui bouleversent nos vies. Dans son homélie sur l’impressionnante histoire de Jésus apaisant la tempête, P. Jalakh a souligné notre appel à croître dans la foi et à évoluer, en tant que disciples du Christ, dans ce monde. Il a ajouté que les tempêtes qui secouent la vie des croyants surviennent pour leur apprendre à se reposer sur la force divine pour surmonter leurs épreuves et trouver la paix au milieu du chaos. En vérité, même si le peuple fidèle de Dieu est ballotté par les marées, il demeure suffisamment fort pour choisir les vertus de l’humilité, de la compassion, de la bonté, de la générosité, de la gentillesse et de la confiance plutôt que l’arrogance, la colère, l’amertume, l’égoïsme, la jalousie et le doute.
Juste avant la liturgie de l’Eucharistie, des morceaux de papier ont été distribués aux participants qui ont été invités par P. Al Alam pour écrire leur douleur et y réfléchir. Ensuite, ils ont été vivement encouragés à en faire des bateaux en papier et à les déposer devant l’autel. Ce geste sacré revêt une dimension thérapeutique et s’avère suffisamment puissant pour libérer les émotions toxiques associées aux circonstances pénibles. La symbolique de ce geste, associant le voyage périlleux de chacun, a été représentée par des bateaux flottant sur la mer de la vie, métaphore rappelée par le bateau qui décorait l’église.
En quittant l’église, les participants ont reçu des bateaux en papier en guise de souvenir de ce moment unificateur, portant le verset suivant : « Pourquoi avez-vous si peur ? Comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi ? » (Marc 4 : 40). Les principaux messages à emporter étaient d’apprendre à naviguer dans le monde désordonné des émotions et de se rappeler que Dieu rachète nos souffrances et répare nos cœurs.